Le marché de l’influence est-il saturé ?

On a tous déjà entendu dire que « le marché de l’influence est saturé ». Trop de créateurs, trop de contenu, trop de bruit. Sur Instagram, TikTok, YouTube, LinkedIn… chaque jour, des milliers de vidéos, de Reels, de carrousels apparaissent. Et au milieu de tout ça, c’est facile de se dire : « À quoi bon se lancer maintenant ? Il y a déjà tout. »

Mais si on regarde de plus près… est-ce vraiment le cas ?
Y a t-il vraiment trop de monde, ou est-ce qu’il y a juste trop de monde qui fait la même chose ?
Est-ce que le problème vient du nombre… ou du manque de sens ?

Le terme « saturation » peut faire peur, surtout quand on débute. Mais ne serait-ce pas, en réalité, un signe qu’on arrive à un tournant ? Que le marché n’est pas mort, mais qu’il est en train de changer ?

Dans cet article, on vous propose de prendre du recul :
On va décortiquer ce que veut vraiment dire « marché saturé », pourquoi cette impression revient souvent, mais surtout comment vous pouvez encore tirer votre épingle du jeu si vous vous positionnez avec stratégie, authenticité et vision.

Spoiler : non, le marché n’est pas fermé. Il est juste plus exigeant. Et c’est tant mieux.

1. Mais au fait… c’est quoi un marché saturé ?

On parle souvent de “marché saturé” comme si c’était une fin de partie. “Le train est parti. Tu arrives trop tard.” Mais ce n’est pas ça.

Un marché saturé, c’est un marché où l’offre dépasse largement la demande. Sauf que dans l’influence, la demande continue de croître.

En 2024, le marché global du marketing d’influence pèse 21,1 milliards de dollars. Et selon Statista, il atteindra 25 milliards d’ici 2025. En Afrique, le marché est encore en construction : c’est une opportunité, pas une saturation.

Ce qu’on ressent, ce n’est pas une saturation. C’est une densification. Il y a plus de monde, plus de contenu, donc moins de tolérance pour ce qui est vide, flou ou générique.

Vous pouvez toujours y entrer. Mais pas en mode copier-coller. Vous devez savoir :

  • Pourquoi vous créez
  • Pour qui vous créez
  • Et surtout : ce que vous apportez de différent

Parce qu’un marché n’est jamais saturé pour ceux qui ont une voix claire et une intention forte.

2. Ce qui donne l’impression que c’est saturé (et pourquoi c’est décourageant parfois)

Soyons clairs : si vous ressentez que le marché de l’influence est saturé, vous n’êtes ni faible, ni en retard. Vous êtes juste lucide. Il y a des signaux qui peuvent décourager, surtout quand on débute ou qu’on cherche encore sa voix.

  • L’engagement est plus dur à décrocher

Sur Instagram, le taux d’engagement moyen est tombé à 0,71 % en 2024 (contre 1,22 % en 2020).
Les algorithmes sont plus sélectifs. Ils priorisent la rétention, la cohérence, les formats natifs.
Et quand on poste… parfois rien ne se passe. C’est frustrant. Mais pas la fin.

  • Tout le monde fait les mêmes choses

Un Reel “get ready with me”, un carrousel “5 astuces pour réussir ta routine”, une vidéo “je teste ce produit”… On a l’impression de déjà avoir vu ça 1000 fois ? Normal. Beaucoup de créateurs recyclent les mêmes formats, les mêmes musiques, les mêmes hacks. Ce qu’on voit ? Du contenu inspiré, mais pas incarné. Et ça, l’audience le ressent. Elle passe.

  • Des collabs réservées aux “gros comptes” ?

Sur TikTok, 67 % des créateurs rémunérés ont moins de 50 000 abonnés. Et sur Instagram, les nano-influenceurs (moins de 10K) enregistrent les meilleurs taux d'engagement (2 à 4 %). Les marques commencent à comprendre que l’impact n’est pas toujours une question de taille, mais de pertinence.
Des plateformes comme Trenderz misent justement sur ces talents émergents africains, sincères, créatifs, même avec peu d’abonnés.

  • Une vraie fatigue du public

Selon Hootsuite, 62 % des consommateurs déclarent se désintéresser des contenus “trop commerciaux”. Ils veulent du vrai, du naturel, du contexte. Ce n’est pas qu’ils n’aiment plus le contenu, c’est qu’ils n’aiment plus le contenu forcé. Alors oui, à première vue, ça ressemble à une saturation.
Mais en réalité, ce qu’on ressent, c’est un marché qui mûrit. Et comme tout marché qui grandit, il trie :
Pas pour exclure, mais pour faire émerger ce qui a du fond, de l’intention, et une vision.

3. Pourquoi le marché de l’influence n’est PAS saturé (et il ne le sera probablement jamais)

On dit souvent que "quand tout le monde fait quelque chose, c’est trop tard".
Mais en réalité, quand tout le monde fait la même chose de la même manière, c’est le bon moment pour faire différemment. Et c’est exactement ce qui se passe avec l’influence aujourd’hui. Le marché n’est pas saturé : il est juste en train de faire un tri. Un tri entre le contenu "pour percer" et le contenu qui a une intention. Entre ceux qui veulent juste être vus, et ceux qui veulent vraiment apporter quelque chose.

  • L’Afrique, un terrain en construction

Le continent compte plus de 570 millions d’internautes, avec une explosion des usages mobiles et des réseaux sociaux. En Afrique francophone, TikTok, Instagram et YouTube enregistrent une croissance à deux chiffres chaque année. Le marketing d’influence ici n’est ni saturé, ni exploité à son plein potentiel.

Les marques africaines ont besoin de créateurs ancrés localement, qui parlent leur langue, comprennent leur audience et savent créer du contenu simple, authentique, efficace.

  • Les marques ne veulent pas “plus de créateurs”, elles veulent les bons

Aujourd’hui, les marques cherchent :

  • de la narration
  • de la clarté
  • de la capacité à s’adapter à un brief
  • une vraie valeur éditoriale

Celles et ceux qui pensent stratégie plus que likes seront toujours recherchés.

  • Les plateformes comme Trenderz changent la donne

Trenderz, plateforme de marketing d’influence 100 % africaine, permet :

  • aux créateurs de postuler à des campagnes ciblées, même avec peu d’abonnés
  • aux marques de trouver des profils engagés et cohérents
  • de simplifier la collaboration, avec briefs, suivi de performance, et rémunération intégrée

Vous n’avez pas besoin d’être une star. Vous avez juste besoin d’être prêt(e) et bien accompagné(e).

4. Comment se démarquer dans ce “bruit” permanent ?

Si vous êtes encore là, c’est que vous n’avez pas lâché l’idée. Et vous avez raison. Parce qu’au fond, la vraie question ce n’est pas : “Est-ce que je peux percer dans ce marché ?” C’est : “Comment est-ce que je peux apporter quelque chose de différent, de sincère, de vrai ?”

Voici quelques pistes simples mais puissantes pour faire la différence dans la densité :

1. Trouvez votre voix avant de chercher votre viralité

La viralité, c’est comme un feu de paille : ça brille fort, mais pas longtemps.
Ce qui compte, c’est ce que vous voulez vraiment dire.
Vous n’avez pas besoin de tout maîtriser. Mais vous devez savoir pourquoi vous postez, à qui vous vous adressez, et ce que vous voulez faire ressentir.

2. Apporter plus que de l’esthétique : apporter du sens

Ce qui touche aujourd’hui, ce n’est pas la perfection. C’est l’émotion, l’expérience, la valeur ajoutée.
Racontez. Expliquez. Partagez ce que vous vivez, ce que vous apprenez, ce que vous ratez et ce que vous retenez.

« Ce qui vous semble banal peut inspirer quelqu’un d’autre. »

3. Structurez-vous comme un pro (même si vous débutez)

Faites la différence en montrant que vous prenez votre travail au sérieux :

  • Préparez votre media kit, même simple
  • Utilisez Canva ou Notion pour planifier
  • Soyez réactif, clair, et fiable dans vos échanges
  • Respectez les briefs, et proposez des idées en bonus

C’est ce genre de détails qui fait qu’une marque vous rappellera.

4. Appuyez-vous sur des plateformes qui vous donnent une vraie chance

Il existe aujourd’hui des outils pensés pour vous, comme Trenderz, qui met en relation les marques et les micro-influenceurs/créateurs UGC en Afrique. Pas besoin de 100K abonnés pour être visible : il vous suffit d’avoir du contenu cohérent, une vraie envie de collaborer, et une capacité à traduire un brief en contenu authentique.

Trenderz vous permet de postuler à des campagnes adaptées à votre profil, d’échanger facilement avec les marques, et d’être payée pour votre travail.
Bref : vous gagnez du temps, vous gagnez en crédibilité, vous gagnez en opportunités.

Vous voulez réussir dans ce marché ? Ne soyez pas juste “présent”.
Soyez intentionnel(le). Soyez stratégique. Soyez vous, mais avec une vision.

5. Ce n’est pas saturé, c’est juste en train de changer

Le marché de l’influence, ce n’est pas une salle pleine où il n’y a plus de chaise pour vous.
C’est une scène en mouvement, où ceux qui savent pourquoi ils montent dessus prennent leur place naturellement.

Ce n’est pas saturé. C’est juste devenu plus intentionnel. Moins de “je poste pour poster”, plus de “je crée parce que j’ai quelque chose à dire, à montrer, à transmettre.”

Si vous savez pour qui vous parlez, ce que vous voulez construire, si vous êtes prêt(e) à apprendre, vous adapter, et à créer avec sincérité : vous avez encore largement votre place.

Et vous n’avez pas besoin d’avancer seul(e). Trenderz, c’est justement la plateforme qui vous aide à transformer votre créativité en opportunité.

L’application mobile Trenderz Influencer donne accès à des campagnes réelles, locales, et adaptées à votre profil. Même avec peu d’abonnés, vous pouvez postuler, créer, et vous faire rémunérer pour votre contenu UGC ou votre influence et pour les entreprises via le site web Trenderz.io ou l’application Trenderz Pro, vous pouvez lancer votre campagne, choisir vos créateurs, suivre les performances, et enfin collaborer avec des talents locaux, de manière simple, rapide et efficace.